club de lecture: Yasmina Khadra

Le thème du club de lecture du mois de février sera l’auteur algérien Yasmina Khadra.

Au fil des années, le succès de Yasmina Khadra ne se dément pas. Derrière ce pseudonyme féminin, se cache un officier supérieur de l’armée algérienne, Mohammed Moulessehoul, qui décide un jour de prendre sa retraite pour se consacrer entièrement à l’écriture. Né d’un père infirmier et d’une mère nomade, il est confié à une institution militaire à l’âge de neuf ans, d’où il sort sous-lieutenant. Après trente-six ans passés dans les rangs de l’armée algérienne, il la quitte pour rejoindre la France en janvier 2001. C’est cette même année qu’il publie chez Julliard ‘L’ Écrivain’ et qu’il révèle son identité à la presse et au public. Parmi ses ouvrages, on peut citer Cousine K’ (Julliard, 2003), où se déploie le ‘style Khadra ‘alliant lyrisme, métaphores inattendues, dépouillement et poésie. Style qui atteint son apogée avec ‘L’ Attentat’ (Julliard), retenu par les jurys du Goncourt et du Renaudot en 2005. En 2010, l’Algérien délaisse pour un temps le sujet du conflit au Moyen-Orient, au cœur des ‘Hirondelles de Kaboul’ (Julliard, 2002) et ‘Les Sirènes de Bagdad’ (Julliard, 2006) pour livrer un conte moral : ‘L’ Olympe des infortunes’ aux éditions Julliard. À la rentrée littéraire 2011, Yasmina Khadra présente ‘L’ équation africaine’ (Julliard), un récit d’aventure et d’amour dans lequel l’auteur évoque le drame des fréquentes prises d’otages en Somalie. En juillet de la même année, il reçoit le Grand Prix Henri Gal pour l’ensemble de son œuvre.